Sao Paulo 2008: meeting of steering committee (in french!)
Je voulais installer des machines linux pour le congrès des Verts Mondiaux et la rencontre des Jeunes Verts Mondiaux.
Mon souhait est exaucé au-delà de toute espérance : il n’y aura aucun ordinateur sous windows !
Bon, le mauvais côté, c’est qu’il n’y a pas d’ordinateurs du tout…
Pour ce qui est d’informatique, soit nous avons nos portables, soit rien du tout ; ça tombe bien, je suis la seule à en avoir un, et il est sous Xubuntu (gniark) !
Du coup, ça me fait une journée de libre en plus, moi qui pensait la passer dans une salle informatique.
Alors avec les premiers jeunes verts du monde entier qui sont arrivé, nous décidons d’un commun accord (mais après moultes discussions et séparation en deux groupes) d’aller à la plage. Ne connaissant pas trop le coin et laissant notre guide brésilien à l’autre groupe (composé de ceux et celles qui avaient perdu leurs bagages et qui devaient aller acheter des affaires de première nécessité), nous prenons métro puis car pour faire 70km… Et arriver à un décors de carte postale.
Vous imaginez la plage de sable fin avec les palmiers et tout ? Ben c’est là (sauf qu’après informations prises auprès de nos amis brésiliens, il parait qu’elle n’est pas terrible). Une Quelques photos pour vous faire rager :
Quand même, c’est l’occasion de discuter politique, notamment avec Éric du Sénégal, par exemple sur l’engagement en politique, ou avec Zao du Viet-Nam, sur l’organisation en parti unique de son pays (et le fait que la population préfère cela, comme étant un élément de paix sociale !)
Le retour est plus sportif : 1h30 de marche pour attraper le bus retour, et nous arrivons en retard pour notre première réunion d’organisation, à 20h à l’auberge de jeunesse.
C’est alors l’occasion de se rendre compte du bazard que c’est.
L’hôtel est normalement prévu pour accueillir tous les verts africains, mais il semblerait qu’il n’y ait pas assez de place, dixit Catherine Grèze que nous croisons rapidement à l’accueil.
Nous, nous rejoignons les autres jeunes verts. Enfin, une partie, parce qu’il y a un sacré paquet de monde !
D’une réunion du comité d’organisation élargie, nous arrivons à une rencontre de 60 jeunes verts, et encore nous ne savons pas exactement combien nous serons !
Après tout, tant mieux, si nous pouvons avoir les avis d’un maximum de personnes afin d’améliorer encore le fonctionnement des GYG.
Mais l’organisation est légèrement improvisée (au bas mot)…
Après les détails techniques (finalement j’interviens seule sur un atelier méthodologique ayant pour thème les logiciels libres, ou mieux, les outils numériques), nous sortons manger un morceau et boire un verre.
L’occasion d’échanger notamment avec Mariana, brésilienne et jeune verte convaincue. Apparemment, c’est de famille, chez elle (tiens, elle aussi).
Les sujets abordés sont divers : consommation de viande, protection de la forêt amazonienne, élections américaines… Et j’en oublie.
On n’a pas encore vraiment commencé, mais les échanges sont déjà très riches et conviviaux. Espérons que cela débouche concrètement sur plus de personnes engagées chez les Jeunes Verts Mondiaux !
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